Philippines 1/10 : Manille

  La première chose qui frappe a manille, ce sont les moyens de transport : On en trouve deux types qui sont spécifiquement philippins :

1/ Le jeepney, a l'origine, c'est une jeep américaine (pour memoire, les philippines ont été espagnoles de 1521 à 1900, puis américaines, avec une breve occupation japonaise en 42-45 et une indépendance assez progessive entre 35 et 45), jeep modifiée pour convenir aux grandes familles philippines, et qui est devenue un intermediaire entre un bus et un taxi collectif. D'après notre guide, on peut mettre jusqu'a 40 philippins dans un jeepney (en comptant le toit et les places acrochée comme on peut a l'arrière). Le plus, c'est qu'elle sont peintes et décorées de manière exubérante, avec de fréquentes reférences religieuses (héritage catholique des espagnols), ce qui donne une ambiance un peu sud américaine !

2/ Le vélo/mobilette avec side car. On peut y mettre 7 ou 8 philippins en tassant bien ! Ou bien, comme vu sur le bord de la route, remplir le side car de noix de coco et mettre trois personnes dessus, plus 3 sur la mobylette bien sur.

   En février, c'est l'hiver a Manille. D'ailleur a notre arrivée, on nous apprend que nous sommes au milieu d'une terrible vague de froid, la pire depuis 50 ans : à peine 17° le soir !! Heureusement que le temps s'est réchauffé après.

Ce qui frappe aussi a Manille, c'est la pauvreté. beaucoup de gens dorment dans la rue, c'est très sale. Des enfants de 5/6 ans fouillent les poubelles a la recherche de quelque chose a recycler.

De façon générale on voit beaucoup d'enfants des les rues, un grand contraste avec la chine et ses enfants uniques ! Ici, ils jouent avec des sortes de toupies.

Il n'y a pas grand chose a visiter a Manille. Entre deux autres destinations, nous tentons de visiter Intramuros, la citadelle espagnole et le parc Rizal (en l'honneur d'un indépendentiste local), mais les deux n'ont que  peu d'interet. Beaucoup de voiture, des routes infernales a traverser, beaucoup de bruit et de poussière, bref, très peu agréable.

Heureusement, le soir de notre arrivée, nous tombons sur un festival haut en couleur (voir post suivant !)